Grâce à l’UE, chaque citoyen peut avoir la carte européenne d’assurance maladie pour avoir accès aux soins de santé nécessaires fournis par l’État lorsqu’il se trouve temporairement dans un autre pays de l’UE. La Carte offre également la même couverture en Islande, au Liechtenstein, en Norvège et en Suisse.
Les soins médicaux doivent être prodigués dans les mêmes conditions et aux mêmes coûts (ce qui dans certains États peut signifier gratuit) offerts aux résidents du pays dans lequel vous vous trouvez.
Promouvoir la santé, lutter contre la maladie
L’UE s’emploie à promouvoir la santé et la prévention de maladies telles que le cancer, les maladies mentales et les maladies rares et propose des informations sur les maladies par l’intermédiaire du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC).
C’est pourquoi l’UE finance des projets de recherche et des programmes de formation, adopte des réglementations et complète les efforts des pays membres en partageant des informations et des bonnes pratiques. Par ailleurs, en février 2021, la Commission européenne a présenté un ambitieux programme de lutte contre le cancer, le Plan européen de lutte contre le cancer.
Le tabagisme est responsable de près de 700 000 décès par an dans l’Union. La directive européenne sur le tabac mise à jour, qui vise à rendre le tabagisme moins attrayant pour les jeunes générations, est applicable depuis 2016.
La recommandation du Conseil de 2009 sur les environnements sans fumée demande aux États membres de protéger les citoyens contre l’exposition au tabagisme passif dans les lieux publics et sur le lieu de travail.
Environ 30 millions d’Européens sont touchés par des maladies rares et complexes. Pour améliorer le diagnostic et les traitements, l’UE a mis en place des réseaux européens de référence en 2017. Ces 24 réseaux virtuels connectent des experts de différents pays travaillant sur des problèmes communs, tels que la sécurité des patients ou la résistance aux antimicrobiens.
La résistance aux antimicrobiens est malheureusement en augmentation, en raison de l’abus d’antibiotiques, de la mauvaise élimination des médicaments et du manque d’alternatives pharmacologiques. Il est à l’origine d’environ 33 000 décès par an dans l’UE.
Le plan d’action 2017 de l’UE contre la résistance aux antimicrobiens vise à promouvoir la sensibilisation aux risques et une meilleure hygiène ainsi qu’à stimuler la recherche. Un nouveau règlement sur les médicaments vétérinaires a été adopté par le Parlement européen en 2018 pour réduire l’utilisation d’antibiotiques en élevage et stopper la propagation de la résistance des animaux aux humains.
Dans de nombreux pays de l’UE, les maladies infectieuses évitables par la vaccination, telles que la rougeole, refont surface en raison de taux de couverture vaccinale insuffisants. Dans une résolution adoptée en 2018, les députés demandent un meilleur alignement des plans de vaccination à travers l’Europe, plus de transparence et un achat commun pour réduire les dépenses.